Odin (Woten), père fondateur d’Asgard.
Dieu des morts, de la victoire, et du savoir.
Patron de la magie, de la poésie, des prophéties, de la guerre et de la chasse.

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Le temps se gâte en Asgard et alors que la réunion venait de s’entamer au sein du palais d’Odin. Mais Hugin a décidé de ne pas rejoindre sa maîtresse, ou plutôt sa collaboratrice, dans l’immédiat. Alors qu’il survole le territoire froid, il profite d’un trou pour se glisser dans la chambrer où repose le corps d’un véritable asgardien selon la volonté de son véritable maître. Arrivant jusqu’au lit, il pousse un croassement avant de se taire et d’observer le corps blessé de Bjorn. Odin avait tout vu à travers les yeux de sa messagère, de ses corbeaux, la vérité qu’il ne peut plus vraiment ignorée. Lui, le dieu des dieux ne peut pas permettre la mort d’un de ces valeureux protecteur alors qu’il a tout fait pour protéger sa prêtresse. Le corbeau est silencieux et un troisième œil apparaît sur ce dernier. Pour les plus croyants, ce corbeau est le symbole de la pensée et les Asgardiens vouent un véritable respect pour ses oiseaux qui sont le lien entre l’univers terrestre et la vie spirituelle. Talent qu’il prête à la messagère de son maître lorsque cela est nécessaire. Le troisième œil se manifeste et se ferme. Noble hôte de son maître, Hugin reste immobile et silencieux alors qu’il se trouve au-dessus du corps du guerrier tombé au combat.

Mais dans l’esprit du guerrier, c’est autre chose qui se produit. Ce dernier voit d’abord deux oiseaux ressemblant aux corbeaux qui viennent se poser sur des épaules. Bjorn se trouve alors entouré de nuage, marchant même sur plusieurs d’entre eux tel un chemin déjà tout tracé. Le soleil est déjà bien haut mais le rire d’Odin se fait entendre. Puis en avançant, Bjorn s’aperçoit qu’il y a une silhouette au loin. Bien sûr, Odin n’est pas un humain et même si on lui accorde de nombreux talent, il est loin de tous les avoir. Plus Bjorn avançait, plus Odin devenait imposant. Puis, il s’arrête et Odin finit par prendre sa véritable forme, celle d’un géant, vieux, grisonnant et il peut voir les deux corbeaux brailler alors qu’ils sont sur les épaules de ce dernier. Il est vrai qu’il n’est pas tout jeune mais il est loin d’être inoffensif. La mythologie parle pour lui et même s’il continue à être bienveillant envers les humains, tout le monde ne semble pas d’accord avec cette réalité. Le dieu des Dieux observe son guerrier avant de prendre la parole.

« - On m’a prévenu de ton arrivée, Bjorn, guerrier protecteur de l’Alpha, détenteur d’un saphir sacré. »

Sa voix s’impose dans l’ensemble du décor et à peine a-t-il le temps de cligner des yeux que Bjorn se retrouve devant des immenses portes en argent, semblable aux portes du palais d’Odin basé en Asgard, territoire sacré d’Odin et de ses guerriers divins. Odin lève les yeux vers les portes et tend un de ces bras tandis que la porte s’ouvre vers quelque chose de plus familier : le trône. Ce même trône sur lequel Hilda de Polaris s’installait lorsqu’elle dirige Asgard. Mais le dieu des Dieux ne se vexe pas lorsque sa prêtresse fait entendre sa voix même s’il prend un plaisir à passer par celle qui a reçu son second corbeau en armure. Oui, il l’a considère comme sa messagère mais elle est bien plus jeune que la plupart de ces guerriers, les élus qu’il a choisi, qu’il a marqué afin que les robes divines les choisissent et puisses les appeler à eux lorsque cela est nécessaire. Invitant Bjorn à s’avancer, il finit par prendre place sur son trône, son véritable trône. C’est d’ici qu’il voit tout ce qui se passe, qu’il apprend ce que tout le monde et il peut surveiller tout et tout le monde.

« - Soit le bienvenue au Valaskjàlf ! »

Il observe et il attend, patient, sage que Bjorn s’approche. Il est bienveillant, sage et il est loin d’être une divinité maléfique. Il possède un jumeau mauvais mais voilà longtemps qu’il n’a plus entendu de lui. Mais il n’oublie pas, il sait qu’il finira par réapparaître et au moment où il s’y attendra le moins. Mais la raison de la présence du guerrier divin n’est pas dû au hasard et Odin est aussi le juge des morts. Cependant, il s’est démarqué par sa volonté de protéger Hilda à tout prix. Officiellement, il n’est pas mort et Odin ne prévoit pas d’intervenir dans les soins et les blessures de son élu. Oh non. La souffrance et la douleur font partie de la connaissance que tous guerriers dignes de ce nom doit affronter seul, dans les ténèbres de son subconscient. Derrière le trône d’Odin se trouve d’autres grandes portes mais qui viennent un peu teinté le lieu déjà bien argenté. Cette dernière est dorée, preuve de sa grande importance. Gardant sa lance, Gungnir, dans sa main gauche, son anneau, Draupnir, à sa main droite, il est silencieux alors qu’un henissement se fait entendre. En se retournant, Bjorn peut observer la magnifique monture de son dieu, Sleipnir. Mais pas le temps de traîner car la voix roque du dieu se fait une nouvelle fois entendre.

« - Ton acte n’est pas passé inaperçu à mes yeux. Et c’est la raison pour laquelle je t’ai attiré ici. Derrière moi se trouve l’accès vers le Valhalla, le repos des braves. En tant qu’élu d’un saphir, je te permets de faire un choix, celui de franchir cette porte pour connaître la gloire éternelle, celle des héros tombés au combat en faisant leur devoir, tout comme toi. »

Le dieu reste neutre et il préfère laisser le choix à son élu de traverser la porte ou non. A savoir que s’il l’a traverse, il ne pourra jamais retourner sur terre afin de reprendre contact avec ses frères d’armes. Jamais. Mais il a le temps et il est libre de rester dans la pièce tout le temps qu’il voudra afin de réveiller ou même de discuter. Odin est très patient et le temps est très relatif dans ce monde, loin des humains et loin des problèmes.

Odin (Woten), père fondateur d’Asgard.
Dieu des morts, de la victoire, et du savoir.
Patron de la magie, de la poésie, des prophéties, de la guerre et de la chasse.

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Le maître de toute-chose avait le sourire sur le visage. Tous les guerriers réagissent différemment mais Bjorn avait sa façon à lui de voir les choses. Depuis son royaume, il observe, écoute et communique d’une façon ou d’autre avec le monde des Mortels. Il est omnipotent, et il sait se montrer à la hauteur de ceux qui le servent loyalement. Bien que peu le savent, mais il a toujours été bienveillant et il le sera toujours. Du moins, avec ceux qui ne montreront aucune hostilité avec lui ou ses protecteurs, ses élus. Et Bjorn est l’un d’entre eux. Bien qu’il n’accorde pas de traitement de faveurs en cas d’erreur, il reste un dieu bienveillant qui sait honorer un guerrier tomber au combat. Odin reste neutre alors que les valkyries observent au-dessus du guerrier. Elles qui sont censées accompagner les âmes des guerriers tombés au combat. C’est un peu le cas du guerrier qui est désormais visible, mais elles attendent, patientent. Seul Odin peut leur permettre de l’accompagner dans le monde de gloire que tous connaissent. Le dieu de la sagesse observait avec attention Bjorn tout comme les deux corbeaux sont sur les épaules de ce dernier. Ils ne disent rien, n’osent même pas bouger. Ils sont là à écouter et à voir à leur façon. Puis, il se dit être honoré d’être invité au sein du palais sacré avant de s’agenouiller devant celui qui protège tous les Chevaliers Divins. Odin reste assis et observe, écoute. Comme l’assemblée qui l’entoure.

« - Je suis au courant. Ta sœur d’armes tente de raisonner les guerriers divins éveillés en ce moment même. »

Odin connaissait les compétences de persuasion de sa messagère, c’est lui qui lui a transmet ce genre de talent au moment-même où il a vu en elle un destin qui n’avait rien de simple mais qu’elle a accepté sans broncher, sans hésitation, comme une loyauté sans faille qu’elle continue d’avoir envers lui. Ce don de voyance n’est pas anodin et elle le porte sans jamais juger, sans jamais, donner de conclusion hâtive. Il la surveille, comme il veille sur chacun des guerriers divins, ses enfants, ses protégés, ses élus. Une sorte de bulle nuageuse apparaît et Bjorn, tout comme Odin, pouvait voir la réunion des guerriers divins et la fameuse rose bleue prisonnière de la glace. Même si les images étaient visibles, aucun son n’est audible. Du moins, pour le guerrier divin. Pour Odin, tout était audible, très clairement même. Lorsque Bjorn explique qu’il n’a pas la force nécessaire, il fait disparaît la vision de la réunion avant de l’écouter. Les mortels peuvent être surprenants et il l’a bien compris au fil des âges. Le guerrier dit ne pas être assez fort, mais il se trompe.

« — Tu te trompes. Les âges m’ont appris que les mortels peuvent être surprenants. Apprends à regarder autour de toi, Bjorn ! Tu as et tu auras toujours la force nécessaire à l’intérieur de toi. Protéger Asgard, ou même ce monde, ne se régit pas qu’avec les poings. Certains sont plus combattants que d’autres mais chacun à sa façon de combattre. Cela peut-être des mots, des lettres, des poèmes, des combats… »

Les valkyries étaient des êtres mortels qui ont passé outre leur condition afin de s’affirmer et devenir immortelles, des âmes guerrières qui ne cessent d’arpenter les champs de bataille afin de récupérer ceux qui le mérite : les Einherjar. Bien sûr, leurs origines remontent à des générations que les humains ont oubliées pour les idolâtrer comme des divinités mineures. Mais pas seulement dans la mythologie nordique. Les amazones en sont aussi un exemple plus concret.

« — Tu es un de mes élus et à ce titre, tu combats déjà en mon nom. Je veille sur toi depuis que tu as vu le jour, depuis que tu es né et aucun mortel ne pourra y changer quoi que ce soit. Toutes les guerres ne se résolvent pas avec du sang innocent ou avec des morts inutiles… »

Le Dieu ne représentait pas la Sagesse pour rien. Il savait trouver les mots juste, mais il aimait aussi répondre de manière plus mystique afin de tester les réflexions de ces guerriers. On ne devient pas guerrier divin juste en combattant. Il y a bien d’autres qualités appréciés du Père-de-toutes-choses qu’il estime être inestimable pour ses élus. Mais bien souvent, ils doivent les développer par eu-même. Odin ne peut pas l’aider, car il est le seul à devoir trouver le chemin qui le mènera vers ce qu’il cherche.