Sa passion pour le théâtre va au-delà d'une simple lecture ou d'une contemplation d'une représentation. Sa vie n'est qu'une succession de scènes, de monologue, aux bouffonneries d'une tierce personne pour rendre cette tragédie plus tendre pour les enfants. Oublié les longues tirades des personnages de Shakespeare, après tout, chaque chevalier, chaque individu, possède des hauts et des bas dans sa vie, cependant, lorsque l’on repense au passé, seul le mauvais semble ressortir davantage. Voici donc ce qui a transformer un jeune gamin d’un banal absurde, en chevalier d’or du lion.

Tout commença, comme toute scène digne des plus grands écrits, par un prologue.

PROLOGUE

Le son caractéristique des pleure d'un enfant, la bouche grande ouverte, goûtant ses larmes salées qui perlaient sur ses joues. Dante posait son regard sur ce gamin braillard, pleurant a s'en fendre l’âme, criant entre deux grosses pleure, le nom d'un père, d'une mère, qui l'avaient autrefois lâchement abandonné dans ce petit orphelinat de Chypre.

Lui se contentait de fixer l'enfant assit sur son banc, d'à peine 5 ans, tout comme lui, balançant ses pieds dans le vide, comptant mentalement le nombre de pleurnicheur en ce jour fortement ensoleillé. Lui avait cessé de pleurer sur des personnes qui l’avaient lâchement abandonné, ou que, peut-être la mort avait emporté, préférant attendre simplement que le temps passe, sans réellement prendre part au récit de sa vie, pour changer les choses.

Un jour peut-être, quelqu'un viendra le chercher, qu'importe la personne, qu'importe le pourquoi du comment, il voulait simplement partir d'ici, quitter cette petite cour et découvrir ce qui se cachait derrière le mur blanc gribouillé de l'orphelinat.

Act 1

Cette histoire remonte il y a bien longtemps, les souvenirs flous de Dante n'aidaient en rien à combler convenablement ce récit, cependant, il se rappelait de cette chaleur, de ce mur blanc qui venait de voler en éclat, alors qu'un individu vêtu d'une étrange armure avait atterri sans douceur dessus, grimaçant de douleur.

Il était là, présent, pendant un combat, mêlant chevalier d'Athéna, affrontant un renégat, sans se soucier réellement de ce qui les entouraient.
Chaque enfant, chaque adulte présent avaient fui en voyant le mur volé, sans réellement comprendre pourquoi, Dante fut le seul, l'idiot, restant pour voir que c'était un terrible combat entre deux chevaliers. Le bon remporta contre le mauvais, sauvant de justesse l'enfant d'un dernier coup offert par le renégat. Le digne chevalier regardait alors son ancien camarade rendre son dernier souffle, alors que l'enfant, aux yeux rubis, impressionné mais non terrifié, s'approcher vers le corps inerte, déposant une petite fleur trouvée au milieu des débris de la cour.

Ce geste tendre, sincère, et s'en crainte d'un enfant avait touché le chevalier, qui emporta ce dernier au sanctuaire. C'était sur un coup de tête, peut-être qu'avec dû recule le chevalier regretterait son geste, après tout, il pensait sauver l'enfant d'une misère, pour l'emmener dans un monde ou combattre et tuer étaient naturel.

Act 2

Dire que Dante était déjà promu à un grand avenir serait un mensonge, cependant, il appartenait à cette petite catégorie d'enfant qui était parmi les meilleures de sa génération. il n'était pas le premier, mais se débrouillait convenablement. Bien vite, il fut envoyé au côté d'un chevalier d'argent, son maitre, cette femme toujours caché derrière un masque, froide mais tendre. Il découvrit une petite partie du monde, avant de se terrer non loin du fleuve du tigre dans l'apprentissage.

Cet endroit semblait comme coupé du monde, rare était les individus osant voyager dans les environs, un lieu idéal pour apprendre loin de tout. Seul individu assez fou pour vivre dans ce lieu, était un vieux monsieur ayant décidé de vivre reclus dans une petite maison non loin de cet endroit transformé en terrain d'entrainement. Doucement mais surement, une étrange relation père-fils commença à germer entre les deux individus.

Dante de nature curieuse, passait ses rares moments loin de son maître, à écouter les récits d'un homme ayant longtemps travaillait sur l'histoire de ce monde.

Act 3

Souffler des bougies, dessiné sur le sable chaud à ses pieds, était d'une normalité affligeante pour un enfant atteignant 12 ans. Bientôt il reviendrait au sanctuaire, pour se battre pour une bête armure de bronze qu'il ne souhaitait même plus.

Quitter l'endroit signifiait quitter ce vieil homme qui presque chaque jour l'attendait avec des petits gâteaux et une nouvelle histoire. Quitter ce lieu signifiait aussi devoir se séparer de son maître, cette femme exceptionnelle avec qui il s'est lié.

Une pièce n'est-elle pas des plus fades sans rebondissement ? Le destin, avait cependant décidé d'offrir un cadeau à cet enfant. Il n'était pas des plus malheureux, cependant en quittant ce qu'il pouvait presque appeler un père, il le serait.

« Souhaites-tu toujours devenir chevalier ? »

«...»

« Ton silence en dit long... Très bien... un enfant a été retrouvé mort non loin d'ici, une chute dans les cailloux. Est-ce toi qui serais maladroitement tombé de ces cailloux ? »

« Mais... Je ne peux pas... »

« Parfait, alors si je revois ta sale petite tête, si tu oses revenir au sanctuaire, j'arracherais ton coeur.»

Cette femme cachée par ce masque inexpressif lui donnait une petite chance de changer son destin, de se faire passer pour mort auprès du sanctuaire, n'étant même pas chevalier, il savait, elle savait, personne ne viendrait vérifier. Il pouvait donc abandonner ici son véritable nom, et quitter l'endroit avec ce vieil homme, ce père.

« De toute façon, tu ne seras jamais un bon chevalier, qui voudrait de toi ? Athéna rirait en te voyant, le sanctuaire ne pleurerait même pas de ta mort. »

Avec le temps, Dante comprit que ce n'était que des paroles en l'air, qu'elle avait lancé pour le faire partir. Cependant, jamais il ne comprit que derrière ce masque d'acier, perlé des gouttes salées, alors qu'elle regardait cet élève partir en courant, s’éloignant d'elle.

Act 4

Les rideaux s'ouvrent de nouveau sur une terre désolée, alors que des mains tachées de sang se posent lamentablement sur des genoux. Ses jambes avaient cédé sous le poids, la tristesse l'ayant envahi, l'ayant enragé. Dante venait d'avoir 17 ans. Là, dans cette maison de campagne en Angleterre, pays d’origine de ce père, il avait fait la macabre découverte en rentrant chez lui. Une personne venait de lui retirer ce père qu'il avait tant souhaité.

Là, derrière ce bureau, admirant le travail, bien caché derrière ce masque si insignifiant, dénué de vie, se trouvait son ancien maître.

Elle l'avait aidé à fuir, pour revenir le chercher. Avec dû recule, il put comprendre, sans réellement approuver. Elle avait souhaité offrir ce qu'elle n'avait jamais eu à son élève, mais la peur d’être découverte, d'être pointé comme une traîtresse par le sanctuaire l'avait rongé, au point de revenir et de vouloir récupérer son élève de force. La folie semblait l'avoir lentement consumé. Aucune de ses paroles ne semblaient logique aucun de ses gestes ne l’étaient également, rien en elle ne lui rappelait son maître, si ce n’est ce masque d’acier sur son visage.

Dante allait revenir au sanctuaire. Les mains encore tachées de sang, un masque d'acier fendu en deux qu'il jetterait au sol, accompagné d'une armure sans corps. Revenir après toute ses années au sanctuaire n’était peut-être pas la meilleure idée du siècle, après tout, il était partie il y a bien longtemps, poussait par son maître, l’obligeant presque à fuir. Cependant, malgré toute ses années, jamais il n’avait tourné le dos à Athéna.C'est ce détail, qui semble pourtant si insignifiant, qui l'aida a se faire de nouveau accepter. Après tout, il n'était pas la première personne du sanctuaire à partir, pour mieux revenir.

Le sanctuaire l'avait connu sous ce nom insignifiant que l'orphelinat lui avait donné, désormais il le connaîtrait sous celui que son père lui avait donné, Dante.

Act 5

Le dernier Act de sa vie semble bien cours, un texte inachevé, racontant simplement qu'il a travaillé durement pour obtenir l’armure d'or du lion. Son retour signifiait qu'il redeviendrait un combattant d'Athéna, et bientôt un chevalier. Autrefois il visait une armure en bronze, rêve d'un enfant insouciant. Désormais c'était l’armure d'or, jeune homme trop arrogant.

Obtenir cette dernière à l'âge de 20 ans, un travail acharné pour réussir l'exploit d'être le successeur d'Aiolia, chevalier qu'il n'avait hélas pas connu. Marchant droit, il était désormais l'un des plus fervents protecteurs du sanctuaire, se préparant à protéger le retour d'Athéna.

Le rideau ne va cependant pas se refermer ainsi, puisque l'acte 5 n'est pas la fin, la suite s’écrira jusqu'à ce que ce brave chevalier d'or du lion, n'offre son dernier soupir.