Saint Seiya Incarnation
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 :: Royaume d'AsgardTitre :: Palais de Valhalla :: Salle du Trône Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Réunion d'urgence [Asgardiens]
Nhézya
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Nhézya
Tu étais de garde mais dans le village qui est sous la tutelle d’Asgard. Tu habites ici depuis de nombreuses années et tu avais abandonné ta famille en Islande. Pourtant, tu ne les oublies pas pour autant. Il t’arrive de te demander comment est ton petit frère ou ta petite sœur qui a dû naître après ton départ. C’est alors que tu ressens quelque chose et tu te diriges vers le palais d’Odin. Tu ressentais le cosmos d’une personne qui ne devrait pas être là. Intriguée mais aussi inquiète, tu arrives sur place et tu observes Hilda près du corps de ton camarade et frère d’armes. Tu cours vers eux et tu t’agenouilles à leur côté. Tu te rassures sur leur état et celui de Bjorn ne te rassure pas du tout. Tu te sens responsable pour avoir laissé un intrus pénétré ce lieu. Tu fermes alors les yeux et tu cherches à comprendre ce qui s’est passé. Te maudissant encore une fois, tu transmets tes excuses à Hilda avant de te lever et de regarder autour de toi.

Attentive, tu laisses ton instinct te guider et tu laisses tes yeux un peu partout. Tu remarques des roses, des pétales d’une couleur bleue. Aussi loin que remontent tes souvenirs, tu ne te souviens pas avoir déjà vu des roses de cette couleur. Des gardes s’approchent des preuves et tu t’approches d’eux rapidement. Non, ils ne doivent pas y toucher. Personne ne sait ce qui pourrait se passer. Tu connais l’existence des roses rouges du Chevalier d’Or des Poissons. Tu ignores même si c’est lui alors que les preuves sont là. Des roses partout, des pétales et probablement d’autre indices. Tu rappelles les gardes et tu leur rappelles qu’ils ne doivent rien toucher. Tu ne tiens pas vraiment à retrouver d’autre corps dans le coma ou même pire, morts. Cependant, tu n’es quand même pas rassurée. Demandant assistance pour la récupération des preuves, tu te dis que tu auras peut-être le temps d’analyser tout ça plus tard. Peut-être les mettras-tu dans la glace pour les conserver ? On sent que tu as l’habitude mais après c’est Hilda elle-même qui t’a demandé de t’occuper du corps de sa sœur ainsi que des preuves. Heureusement, tu avais eu le temps de t’en occuper.

Une fois que tu as tout fait récupéré, tu reviens auprès de la Prêtresse qui semble en colère suite à cet affront. Elle finit par se redresser et elle se tourne vers toi. Tu te mets à ses côtés et elle te donne l’ordre de convoquer les autres guerriers divins. Tu hoches la tête et tu lui dis que tu t’en occupes. Et ton ami, Hugin, va t’aider dans cette tâche. Tu sens d’avance que tu ne vas pas aimer ce qui va se dire durant cette réunion en urgence, mais tu devais aussi renforcer la sécurité aux frontières, les faire fermer ainsi que veiller à tous les allers-retours d’Asgard. Tu espères que l’intrus se trouve dans les frontières afin de pouvoir l’appréhender. Tu n’aimes vraiment pas l’atmosphère qui plane au palais et cela ne risque pas de s’arranger. Tu finis par te retrouver à l’extérieur du palais et tu lances ton ami ailé où tu lances l’appel. Tu ne fais qu’obéir aux ordres de la prêtresse et tu sais que la guerre n’est plus très loin. Malheureusement… Tu donnes rendez-vous aux autres guerriers divins dans la salle du trône, lieu où Hilda règne en l’absence d’Odin. Une fois que Mugin est parti, tu sais que ton message sera passé via la télépathie dans l’ensemble du domaine du père des toutes choses et tu reviens dans le palais à ton tour. Ta destination : la salle du trône où tu vas attendre l’arrivée des autres…
Mar 3 Nov 2020 - 22:57
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Tu entends le message qui te parvient de ta camarade d'armes , ton loup et toi se mettent en marches et quittent les forêt enneigé pour retourner à la civilisation. Si Nhézya convoque les guerriers du royaume d'Asgard tu dois y être de tout urgence. Djurn marche du même pas que son maître puis ils passent les gardes qui le reconnaissent puis arrive devant la salle et pousse les portes en bois pour entrer. Nyéza se trouve près du trône avec Hilda notre guide, le guerrier du loup s'approche et vient s'incliner en signe de respect.

« Karjtan du loup pour vous servir maîtresse Hilda. »

Elle le connaît depuis longtemps mais il sait que quand il s'agit des affaires d'Asgard il se doit avant tout d'être un chevalier il sent à leur cosmos que quelque chose se trame ici. Djurn s'assoit avec son maître quand il s'incline regardant Hilda et Nyéza de ses yeux perçant.

« Si vous nous avez convoqué c'est que nous avons des nouvelles n'est ce pas...Savez vous qui est notre ennemi ? »

Il relève la tête ses yeux brille d'une soif de se battre malgrès que Nhézya l'ai rassuré le jeune homme inspire toujours à la guerre, intérieurement il bouillonne, ce n'est plus la force tranquille qu'il était autrefois mais en voyant Nhézya il ravale ce sentiment, il doit rester calme et ne pas foncer tête baissé. Il marque une pause et rebaisse la tête attendant qu'on lui donne la permission de se lever .
Mer 4 Nov 2020 - 14:09
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      À la faveur des ténèbres se retira une prédatrice, lasse d’être mobilisée depuis des jours. L’ennui des patrouilles vaines la rendit plus amère. Et un bref répit n’empêcherait pas de sentir d’approche. Peu d’heures passèrent après le crépuscule, une onde l’agita. Des flux terribles lui vrillant l’âme, à l’instar de puissances qui se déchaînent. Aucune mélodie de mère Nature, des chants de loups au blizzard qui hurle, ni la froidure nocturne ne l’affectait. Ce phénomène suffit seul, l’éveilla soudain. S’il ne s’agissait pas de la présence hostile. Chose qui se dressa face à la souche morte abritant mignon minois. Blottie ou affalée, pareille à un lièvre. Des mires céruléennes fustigèrent aussi la mince lueur pâle qui s’aventurait en sa tanière, jusqu’à sa bouille salle et des mèches poisseuses venues reluire, rougeoyer. Si son gabarit nain la présenta chétive à l’ours énorme, ce regard bestial embrasa plus que sa chevelure. Et son grognement à quenottes suivait celui de l’animal, lui incapable d’emplir d’effroi. Ou bien fut-ce son aura sauvage, écrasante, dompteuse de fauves ? Victime d’un vertige dans la déflagration sensorielle, le colosse chancela puis fuit alors que la laine s’extirpait de son antre ; une hache creusant sillon dans la neige, à son flanc. Lame qu’on abattit en projectile au préalable, avant de fondre achever couard. Et l’impitoyable sauvageonne, pas d’avantage aigri que d’ordinaire, n’en tira la dépouille au proche bourg qu’afin d’en retirer une gloriole utile à un meilleur accueil à l’avenir. Les langues vite déliées, certaines toujours tues. Or elle obtint qu’on l’avertisse des rumeurs et potins pertinents pour sa quête de puissance et d’adversaires dignes. Et puis leurs râles l’ennuyèrent la veille.

Cette chasseresse rendit parfois service, ou plutôt attendit qu’on lui retourne la pareille. S’imposant presque en menace lorsque d’autres la virent en plausible bienfaitrice, sans solliciter l’aide d’un guerrier divin. Enfin retournée à sa douce solitude à travers les steppes blanches, il lui sembla qu’une lueur vacillait au loin, vers le palais. N’était-ce que l’immense chagrin de dame Hilda. La voix d’un volatile achevant de la désarçonner en route. Dubitative face à l’inextricable, la bête à guenilles s’élança vers l’origine de ce trouble pour parvenir peu après, au petit matin, sur place. Parmi les retardataires puisqu’en poste sur le littoral, la rousse endossa en hâte l’armure blanche tandis qu’elle gravit les maintes marches vers les hauteurs du capitole. Personne ne l’alpaguant, nul ne fit barrage. Et elle déboula peu éreintée, dans un vacarme annonciateur [de sa personne], tel son totem. Une hargne qui scintille par-delà des cernes, et l’envie d’en découdre. Plus rustre que majestueuse hélas. Outre sa minime fragrance. Même avec la cape lui donnant fière allure, ou le faciès débarbouillé. Un bain l’aurait ralentie, puéril en l’état. Brynhild Blutberg de Gullinbursti n’accorda d’once de crédit qu’à la maîtresse des lieux. Droite, figée sur le seuil de la grande salle.

_ C’était qui le balèze ? Un traître déjà mort ? s’enquit-elle avec froideur, sans plus de cérémonie, sa mine grave témoignant son sérieux
Mer 4 Nov 2020 - 18:31
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Le craillement de Hugin avait tiré Helgi de sa méditation. Au fin fond de la froêt, l’erilaz considéra pendant un long moment l’oiseau qui battait des ailes sur une branche de sapin, s’agitant de telle sorte que les paquets de neige tombaient des aiguilles sur le sol avec un bruit sourd. L’animal semblait faire tout ce grabuge pour presser l’asgardien de reprendre rapidement ses esprits. Helgi hocha de la tête. Il avait compris le message : Nhézya avait besoin de la présence de chacun. Le messager conclut sa visite en croassant brièvement avant de reprendre son envol.

Hraesvelgr hocha de la tête en fermant les yeux. Il avait espéré trouver des réponses dans ses transes. Pourquoi avait-on assassiné Freya ? A qui profitait cette mort, en et hors d’Asgard ? Les écheveaux du destin étaient embrouillés, les noeuds très retors. Il aurait fallu avoir l’esprit d’un dieu pour deviner où cette trame les emmenait. Il n’avait qu’une certitude : la guerre était malheureusement inévitable. Injuste, plus nuisible que bénéfique, mais inévitable. Aussi se hâta t-il de retrouver ses pairs afin d’affronter ce que le sort leur réservait.

“ Grande prêtresse Hilda … “

Murmura t-il en guise de salut, assorti d’une profonde révérence. Et il resta silencieux tandis que les questions et les protestations vengeresses fusaient de la part de ses ardents confrères du loup et du sanglier. Quelque chose le tracassait. Où était l'alpha, chargé de la protection de leur prêtresse ?
Jeu 5 Nov 2020 - 10:48
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Nhézya
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Nhézya
Tu étais debout non loin de la prêtresse et elle t’avait demandé de superviser la réunion. Tu savais ce qu’il se passait puisque tu avais vu l’étendue des dégâts avant les autres. Tu semblais douter des évènements qui allaient se dérouler sous tes yeux de messagère. Tu redoutais même la réaction de tes pairs. Tu savais qu’ils vont vouloir faire couler le sang estimant qu’ils ont encore été trompés par les Saints d’Athéna, des alliés qui ont toujours été éternels ou presque. Pourquoi ce changement ? Même à toi, cela t’échappes. Peut-être, devrais-tu consulter le père des dieux et fondateur d’Asgard plus tard ? Mais pour le moment, tu devais te concentrer sur ce qui allait se passer. Tu observes la prêtresse à travers tes yeux aussi froids que le temps qui est censé protéger Asgard. Tu savais très bien l’état dans lequel elle se trouvait et tu n’avais pas besoin de faire porter ta voix pour le savoir. Elle a tout de même subi une tentative d’assassinat et elle aurait pu rejoindre sa sœur au Valhalla. Tu avais beaucoup d’affection pour la sœur cadette et sa mort t’avait remise en question, quelque chose qui est toujours d’actualité. Peut-être, es-tu trop lente pour ton enquête ? Tu lâches un soupir en fermant les yeux pour remettre de l’ordre dans ta tête de Saphir d’Odin et messagère avérée.

Puis la porte de la salle du trône s’ouvre une première fois afin de laisser entrer un de tes frères d’armes. Tu ouvres les yeux et tu les poses sur le loup, Djurn, ensuite sur son maître, l’étoile Epsilon qui doit briller dans le ciel embrumé du pays divin. Tu le laisses s’approcher et tu restes silencieuse. Tu n’es pas là pour parler mais pour annoncer les nouvelles qui sont loin d’être bonnes. Et autant dire que tes camarades vont probablement tomber de haut en l’apprenant. Car cela ne te fait guère plaisir. Apprendre qu’un étranger soit parvenu jusqu’au palais montre à quel point la cupidité semble avoir atteint tes camarades. Tout comme toi d’ailleurs et tu te remets encore en question. Là est le poids d’être la messagère du dieu des dieux nordiques. Tu n’es pas tranquille et tu le sais, mais tu devais garder ta prestance, ta droiture et ton caractère, tu ne dois pas te laisser emporter par la colère qui reste au fond de toi. Tu finis par entendre un brouhaha qui fait que tu tournes la tête en direction de ce dernier. Au début, tu ne vois pas de suite la personne avant de l’apercevoir. Tu la connais et tu sais qu’elle aime se battre. Cela ne va pas arranger tes affaires. Réellement pas. Tu lâches un immense soupir en l’entendant parler. Cela risque d’être beaucoup plus délicat que prévu apparemment.

Une troisième personne finit par apparaître à son tour : le dragon des sommets, l’aigle des cieux, celui qui voit les signes dans le ciel. Plus discret que sa consœur, il se montre aussi un poil plus poli que celle qui est arrivée avant lui. Tu regardes tout le monde et tu finis par lâcher un soupir. Tu n’es pas vraiment à l’aise, mais tu dois faire avec. Tu surveilles les lieux avant de t’avancer vers eux. Tu savais alors tu devais le dire, leur annoncer. Tu les avais convoqués alors c’est ton rôle de leur dire. Tu te places entre eux et tu les regardes les uns après les autres. Prenant une inspiration, ton air neutre n’avait rien de serein, loin de là. Le regard dur malgré tout, l’espoir de croire en la raison, mais tu sais que le sang va couler dès que tu leur annonceras. Derrière toi, la prêtresse semble silencieuse et tu ne sais pas quoi en penser.

« — L’étoile Alpha ne viendra pas… Il est dans le coma après avoir empêché une tentative sur notre prêtresse… »

Ta voix est encore calme pour le moment mais les choses devaient être dites. Clair et nette. Tu avais toi aussi ce besoin de comprendre ce qui s’est passé et surtout, comment l’intrus est parvenu jusqu’ici, jusqu’au palais d’Odin, ce lieu sacré en territoire d’Asgard sans que personne ne puisse le voir, l’identifier ? Tu fermes les yeux un moment avant de les ouvrir de nouveau. C’était grave et tu espères bien que les guerriers divins vont le comprendre.

« — Un intrus est parvenu jusqu’ici, jusqu’au appartement de Dame Hilda. Comment a-t-il pu parvenir jusqu’ici sans que personne, sans qu’aucun d’entre vous ne l’intercepte ?  »

Ils sont les gardiens d’un domaine, d’un lieu que tous étrangers doivent normalement traverser pour arriver jusqu’ici. Mais tu es aussi fautive de ce fait. Tu ne peux pas t’empêcher de te demander ce qui se serait passé si Hilda aurait elle aussi passé l’arme à gauche ? Déjà que là, tu sens déjà la tension dans l’air et tu sais déjà d’avance qu’elle n’est pas prête de partir. Tu vas devoir temporiser tout ça. Mais tu sais que chacun d’entre eux désire la guerre alors que tu n’es pas de cet avis. Même maintenant. De plus, il faudra attendre que Bjorn se réveille pour en savoir un peu plus. Tu croises le regard de la prêtresse et tu hoches la tête. Reculant de quelques pas, tu sors une rose bleue gelée dans de la glace, une de celles qui ont été trouvées dans les quartiers de la prêtresse un peu plus tôt dans la soirée.

« — Ce même intrus qui s’est présenté comme étant le Chevalier des poissons… »

Ça y est, le morceau de viande est lâché et tu penses déjà savoir comment cela va se finir. Les esprits sont déjà échaudés depuis l’assassinat de la sœur cadette d’Hilda, mais tu ne peux pas maintenant une neutralité seule. Tu n’es pas décisionnaire et la prêtresse est la seule maîtresse des lieux. Si elle décide de se lancer en guerre alors tu feras comme les autres et tu obéiras… Comme doit le faire chaque chevalier divin.
Sam 14 Nov 2020 - 21:34
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« Si ce que tu dis est vrai...Alors... »

Le chevalier des loups était pensif puis il se lève soudainement encore une preuve qu'on veut assassiner ces pairs, et cette acte est clairement signé par le même homme. Le chevalier des poissons, cet homme qui à attenté plusieurs fois à la vie des occupants de cette forteresse,

« C'est bien trop grave pour que nous puissions fermer les yeux cette fois grande prétresse ce criminel doit être attraper et enchaîner dans nos geôles je me porte volontaire pour sa traque moi Karjtan chevalier du loup. »

Il serre le poing sa colère et sa voix se font sentir dans la salle jusqu'à ses amis et sa grande prétresse, il y a avait aussi de la tristesse dans son regard .

« Je vous promets de vous le ramener et de venger nos morts...Et que justice soit rendu au nom d'Odin... »

En vérité le chevalier du loup voulait éteindre le feu qui l'habitait encore, il ne peut dormir tranquille sans que ce couard de chevalier du poisson se trouve dans les parages se moquant des asgardiens. Karjtan se sentait encore responsable de la mort de la sœur d'Hilda ayant été de garde cette nuit là, Nézya pense que ce n'est pas de sa faute mais lui en doutait encore son loup Djurn lève la tête et baisse les oreilles sentant la colère de son maître. Sa voix résonne encore plus fort dans la salle avec une détermination sans bornes, il voulait en découdre c'est vrai c'est un chasseur après tout mais sa soif de sang se faisait sentir lui qui avait étais un loup si sage et si compréhensif il n 'y avait plus que la bête.

« Allez y donnez nous cet ordre et nous guerriers d'Asgard nous partirons sur les sentiers de la guerre... »
Mar 17 Nov 2020 - 19:11
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      L’auburne s’avança confuse, vint s’adosser à un mur proche, bras croisés sur son plastron afin de se contenir. Sans quoi ses phalanges pâles d’une torsion folle faillirent lacérer sa chair ou broyer banal alliage. Qu’importe qu’une frêle rosée rouge ruisselle et tâche. Elle ignare des détails futiles. Toujours ce même lâche insondable. Même sa consœur en perdit sa trogne impavide. Une menace si sérieuse planait sur chacun, susceptible de les terrasser furtive. Un gibier devenu prédateur, reléguant les élites locales à des bouffons et aveugles qu’on dupe à loisir. Sa garde inepte ? L’outrage de trop. Or le dragon du nord endigua au moins sa perfidie. Leur débâcle pourtant totale. L’avanie d’un seul suggérant alors l’hostilité manifeste d’une puissance étrangère, belliciste. Les circonstances obscures d’un deuil national devenues par la même immuables, solides. Le Sanctuaire, cet ordre grec autrefois héroïque, juste, commis là-t’il sa dernière bévue ? Forfaiture qui agaçait jusqu’au monstre solitaire et sans attaches, vexée qu’on l’estime proie facile voire insipide. Du reste, fallut-il s’attendre à d’autres incursions ? Se consacrer à l’exclusive protection du palais signifia l’abandon des civils et terres à un probable afflux énorme, avec des conséquences plus dramatiques. Un seul saint d’envergure balaierait les apprentis, lorsque ses vils acolytes feraient ravages. Fut-ce là l’arrivisme d’un conquérant ou la simple optique du gén*cide ? Les rares victimes des attent*ts éludèrent pour l’heure ces conjectures maladroites d’une guerrière émoussée par l’amertume si âpre des humiliations successives. Un fardeau qui aveugle, déchaîne et conduit au trépas précoce. Sauf qu’elle acquiesça en faveur de l’initiative de son rival de chasse, avant de l’avertir, par pur dépit.

_ Partons plutôt ensemble, le cerveau de cette machination cherche peut-être à nous isoler pour mieux réussir sa prochaine tentative. Le tueur a trop l’effet de surprise. »

Maléfice ou faveur divine, sinon faculté à étouffer son cosmos ? L'homme invisible la turlupinait à se vouloir si discret. Que fit qu'Athéna put cautionner l’emploi de spadassins, la démence la rongerait alors ou bien ignorait-elle le crime de son sbire ? Un véritable retour aux heures sombres de l'ancienne génération. La présence de figures sages parut permettre au phacochère d’atténuer son trouble, du moins en surface, là où sa sœur l’arrachait d’ordinaire seule à son naturel autarcique, acariâtre et taciturne. Phénomène synonyme d’une infime appréciation du personnage, l’animal loin d’être adoucie ou dompté. Puis la noble ajouta preste une dernière preuve d’incertitude.

_ Est-ce qu’Alpha a vu ... une armure qui rutile ? formula-t’on de manière équivoque, le timbre pour peu doux, s’échinant de rester lucide et d’enfouir au mieux sa colère, comme déviée par une détestable éducation.
Sam 21 Nov 2020 - 16:03
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Tandis que Nhézya leur annonçait ce nouvel attentat que Björn avait déjoué à ses dépends, l’expression du regard de Helgi se faisait soucieuse. Pour que l’alpha soit mis dans un tel état, leur adversaire devait être particulièrement dangereux de puissance … ou de fourberie.

Hilda restait muette et immobile, pâle comme une statue. L’état d’esprit de la prêtresse était impénétrable, mais il n’était pas difficile d’imaginer ses tourments alors qu’un alpha était à nouveau tombé en la défendant. Comme Nhézya n’en disait pas plus, Helgi comprit que Björn était entre de bonnes mains et que si Odin le permettait, il serait en état de les rejoindre à un moment ou un autre.

En revanche, ces révélations étaient loin de laisser les guerriers divins de marbre. Kjartan revivait sans doute cruellement ce sentiment de défaillance, quand il avait échoué à empêcher le meurtre de la douce soeur de la prêtresse. Il débordait déjà de colère et lâcha le mot qu’il désirait entendre : la guerre. Quant à Brynhild, elle n’attendait que d’apprendre la couleur de l’armure du “balèze” pour se précipiter, défenses en avant, vers de nouveaux défis.

Helgi ferma les yeux de désapprobation. Tout cela lui semblait précipité. dans les dessins des armures, des ombres du pavement de la salle, dans le plis des capes, dans le dessin des griffures que Brynhild se faisait en essayant de contrôler son agressivité, il déchiffrait l’image distordue de Thurisaz, la troisième lettre de l’alphabet sacré. Il récita mentalement pour lui-même le poème du symbole acéré.

“ L’Epine est très pointue
Elle est blessante pour tout homme qui la touche
Extrêmement douloureuse pour celui qui tombe sur elle. ”

Comme pour se manifester plus clairement, Thurisaz se révéla dans un ultime indice que leur montra Nhézya. C’était encore ces fleurs maudites, une rose bleue scellée dans une enveloppe de givre. Cet aiguillon n’empoisonnait pas seulement sa victime, il faisait rugir de douleur l’âme de leur pays, la poussait à une réponse aussi féroce qu'aveugle. L’erilaz ne se sentait pas le pouvoir de s’opposer à une telle colère. Il fit cependant remarquer d’une voix pensive :

“ Tout étranger qui entre en Asgard doit se protéger du froid surnaturel qui règne au moyen de son cosmos. Ainsi, même s’ils se cache avec habileté, nous devrions sentir sa présence. Il ne peut pas davantage parvenir si facilement au coeur de notre forteresse en passant par d’autres plans d'existence.  Il se pourrait que le Kekkai qui protège notre pays soit brisé. “

C’était un problème préoccupant, d’autant plus qu’il nécessiterait une longue enquête pour découvrir l'accroc dans cette protection. Il y avait tout de même quelque chose qui échappait à Hraesvelgr.

“ J’ai été longuement absent. Un émissaire n'a-t-il pas été envoyé au Sanctuaire ? N’est-il donc pas revenu de son voyage ? “
Lun 23 Nov 2020 - 13:50
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Nhézya
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Nhézya
Tu savais qu’elle saurait la réaction de la plupart d’entre eux. Tu les connais et ils te connaissent. Il en va de même pour la prêtresse qui connaît chacun d’entre nous. Toi inclus. Des regards échangés suffissent à ce que tu la comprennes. Tu observes chacun de tes camarades tandis que tu portes ton armure de chevalier divin sur le dos. Tu es certes une messagère mais cela ne veut pas dire que tu es infaillible. Ils sont tous asgardiens alors que tu es une humaine parmi eux. Cependant, tu sais que tu dois ta place et ton rôle à Odin ainsi qu’à la prêtresse. Le maître des loups est le premier à prendre la parole et tu l’écoutes. Tu comprends tout à fait sa réaction, mais tu ne peux pas penser comme lui. Il finit par se redresser et tu l’observes avec tes yeux attentifs. Tu sentais sa colère, son ton inquisiteur qui demandait à ce que ces actions fassent répandre le sang. Le sang des saints mais aussi de tes confrères. Tu crains pour leur vie à tous. Tu es la messagère du père de toutes choses et tu sais qu’il n’appréciera pas de voir ses protégés se battre. Tu as souvent l’occasion de discuter avec lui et tu sais très bien ce qu’il attend de toi. Tu marches en direction de Djurn et tu le caresses afin de le rassurer. Mais tu comprends la colère de ton frère d’armes, mais tu n’es pas d’accord avec lui. Pour toi, cela cache autre chose. Après tout, cela ne serait pas la première fois que cela arriverait. Tu connais l’histoire des tiens, d’Asgard et d’Odin. Tu as été formée à l’histoire de ceux qui ont porté une armure avant toi.

Mais alors que tu continues de caresser le loup de ton ami, de ton frère d’armes, ta sœur sanglier prend la parole. Cette dernière émet l’idée qu’il s’agisse là d’une manœuvre de ce dernier pour nous isoler. Tes pensées et tes analyses semblent plus aller en ce sens-là, mais tu laisses chacun de tes frères d’armes s’exprimer. Car pour roi, leur avis compte et tu connais la Prêtresse. Tu sais qu’elle prend les paroles de ces porteurs sacrés très au sérieux. Pour le moment, tu es une observatrice et tu n’es pas là pour donner des ordres à qui que ce soit. Seule Hilda le peut et tu le sais. C’est donc elle qui prendra la décision, mais tu sais qu’elle est déjà fragilisée en raison de l’état de l’étoile Alpha, ton frère d’armes, ton ami même si tu ne le connais pas beaucoup. Il t’inquiète toi aussi mais cela ne veut pas dire qu’il ne se réveillera jamais. Tu pries sans cesse pour qu’il ouvre à nouveau les yeux. Il doit les ouvrir car finalement, il est le seul à pouvoir identifier la personne qui a attenté à la vie de la prêtresse. Le sanglier pose une question et tu prends la peine de lui répondre.

« — Impossible à savoir. L’état d’Alpha est préoccupant et il n’est pas en mesure de répondre à quelconques questions pour le moment. Qu’Odin veille sur lui… »

Tu es sérieuse et tu n’as pas eu le temps d’aller fouiller sa mémoire. Il est pour le moment allongé dans une chambre non loin de celle de la prêtresse où il se repose. Tu sais que le corbeau veille sur lui et qu’il te préviendra s’il s’emballe mais pour le moment, rien d’alarmant. Tu ressens aussi la colère du sanglier et tu fermes les yeux un moment alors que le silence est revenu dans la pièce. Il restait l’avis d’un dernier guerrier éveillé. Par ailleurs, ton regard croise celui de l’aigle qui semble aussi désapprouvé. Tu ignores encore quoi, mais tu espères trouver un réconfort à travers lui. Il semble bien plus sage que ces frères. Heureusement, il pense et tu peux répondre à ses questions. Après tout, tu avais donné des ordres lorsque tu as trouvé le corps d’Alpha auprès de la prêtresse. Tu regardes le loup et tu te redresses pour faire face à l’aigle d’Asgard.

« — Les frontières ont été renforcées et les experts ont été lancés. Concernant le Kekkai, j’irais moi-même vérifier son état et le renforcer si cela est nécessaire. Souhaitez-vous m'y accompagner ? »

Puis il parle de l’émissaire. Tu restes silencieuse un moment avant de te rappeler qu’effectivement, Sören a été envoyé là-bas. Mais certainement pas en émissaire. Il a été envoyé là-bas pour espionner et tu n’avais pas été d’accord avec ça. Cependant, ce n’est pas toi qui avais décidé. En y réfléchissant, cela fait un moment que tu n’as eu de rapports. Voilà de quoi éveiller tes soupçons. Hraesvelgr avait eu raison de poser la question. Cette absence de rapport te paraît très étrange, mais tu es la seule à pouvoir communiquer avec ce dernier à distance. Du moins à une aussi grande distance. Tu fais non de la tête avant de préciser par toi-même.

« — Le Garm n’est pas revenu et cela fait un moment que je n’ai pas eu de rapport. S’il lui est arrivé quelque chose, je ne le sais pas… »

Est-il possible que Sören soit le traître ? Ou est-ce qu’il lui est arrivé quelque chose ? Des tas de questions te traverse l’esprit. Mais la rose semble te paraître étrange. Mais maintenant que tu y penses, il y a un moyen de savoir si le porteur de l’armure de Garm est mort ou pas. Mais seul la prêtresse est en mesure de se rendre là-bas car hormis Odin, elle est la seule à être la maîtresse des armures si on peut dire. Un regard triste s’affiche et tu baisses les yeux afin de souffler à ton tour. Cela ne te plaît pas non plus de savoir que ton ami est dans le coma dont l’avenir est incertain. Tu as beau être la messagère du père de toutes choses, tu n’as pas la faculté de savoir ce qui va arriver à tes frères d’armes. Tu fermes les yeux quelques secondes avant d’ouvrir les yeux pour poser ses yeux glacés sur ses frères d’armes.

« — Avez-vous d’autres idées ? »

Autant écarter toutes les idées au maximum. Il fallait savoir comment l’intrus était arrivé jusqu’ici. Une chose dont tout le monde est d’accord, c’est le fait qu’il sache maîtriser son cosmos puisqu’il a résisté aux divers systèmes de protection d’Asgard.
Dim 3 Jan 2021 - 23:41
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